Living Pictures Urban Stories Autres vidéos Pratiques quotidiennes pour rendre la vie quotienne présentable Histoires de ma vie Autres

Living Pictures

La série des Living Pictures commence en 1992, lorsque je décide de travailler avec un "matériau dangereux", posant la question de la responsabilité esthétique : des personnes inconnues, rencontrées par annonces aux quatre coins du monde avec lesquelles je décide de partager mon autorité d'artiste. Je place la caméra de façon frontale et crée un dispositif contraignant. C'est leur résistance au dispositif et leur adresse à l'Autre, au travers de mes questions, qui ouvrent parfois une brèche. Les personnes se transforment alors en porteurs de voix. Elles ne jouent plus, elles sont. C'est toujours un instant très court, comme un souffle, une concentration extrême d'un temps intérieur, inconnu. Je nomme cela la pratique de l'abandon. Le fait que l'on sorte du rôle assigné par les médias, du territoire alloué par la société, et du besoin d'une légitimation de soi par l'autorité. Les Living Pictures sont une sorte de "gymnastique" de l'altérité.

Urban Stories

Les Urban Stories commencent en 2003. Elles sont comme des carnets de voyage vidéo aux formes hybrides, mélangeant des prises de vues à vif, des espaces urbains que je traverse et des actes artistiques improvisés avec les personnes que je croise.

Autres vidéos

Pratiques quotidiennes pour rendre la vie quotienne présentable

Les Pratiques quotidiennes pour rendre la vie présentable sont des prises de notes vidéo, des gestes concentrés personnels et affectifs.

Histoires de ma vie

Les Histoires de ma vie ont commencé en 1994. Elles sont la fabrication d'une fausse famille. Le processus est le suivant : je demande à des personnes rencontrées par hasard, ou des amis de raconter une histoire banale mais générique qui les touche. J'enregistre leur voix, avec leur accord, puis compresse le texte très fortement. Ensuite, je leur demande d'apprendre cette nouvelle version par cœur. Ils la récitent une seule fois devant la caméra. Le récit de leur propre vie semble alors toujours faux.

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